VEF Blog
Titre du blog :
village
Auteur :
Armenie
Date de création :
18-03-2025
posté le 03-06-2025 à 14:37:14
La clée
Commentaires
Armenie
le 05-06-2025 à 12:42:54
Poème
Un soir d’hiver, il était un oiseau.
La nuit tombée, et ma fenêtre, ouverte.
Il entra.
Dans la chambre, il faisait bon et doux, et la lampe éclairait, comme il convient
qu’éclaire une lampe, quand vient la nuit, et qu’il fait froid dehors.
Il faisait nuit, il faisait froid.
Dehors.
L’oiseau parlait oiseau et moi humain ; point n’est besoin de se comprendre pour parler,
ni de parler pour se comprendre. Au fil des jours, s’apprivoisant.
Le plus souvent lors d’une promenade, chacun heureux d’une présence.
Chacun pensant à l’autre, moi dans ma tête humaine, lui dans la sienne.
Un jour, l’oiseau me parla de sa vie ; moi de la mienne.
Je sus qu’il avait des enfants, et un mari.
Alors l’appelai « Elle ». Et elle « Lui ».
Ainsi sommes-nous devenus. « Elle » et « Lui ».
Nous retrouvant à heure fixe.
Tous les jours.
Puis nous quittant à heure fixe ; cela facilite grandement les échanges.
Je n’ai pas eu à apprendre l’heure en langue oiseau, ni Elle, en humain.
Ainsi tissant nos relations ; comme en un nid ; sans doute
aime-t-elle un compagnon humain, moi une oiseau. Le plus souvent, nous suffit le silence.
Au fil des ans, ma relation est devenue profonde et douce en sa présence, profonde et douloureuse,
elle partie. N’ayant ni l’un ni l’autre appris : elle, le langage des hommes, moi le sien.
De ce fait, ne sachant pas vraiment si elle ressent de même. Cependant, je la vois sourire.
Pour Elle, qui se contente de m’accompagner sur les sentiers, cela suffit.
Je crois.
Nous apprenons. Un peu de mon passé pour Elle, un peu du sien, pour moi.
J’ignore quelles conclusions elle en tire, ni même s’il y a lieu d’en tirer des conclusions.
Pour moi, j’en ai déduit que je l’aimais.
Cet oiseau qui entra dans ma vie, un jour.
Cet humain qui entra dans la sienne. Le même.
Et la fenêtre que je ferme, quand il fait froid dehors,
que la nuit tombe.
kylian
le 04-06-2025 à 13:26:35
magnifique tres joliii article mon amour (l) joliiiii péme ossi
je t'aimeeeeeeeeeeeeeee (l) ma ptite femme d'amour always (l) à moi
Armenie
le 03-06-2025 à 15:03:03
poeme
Accours, petit enfant dont j’adore la mère
Qui pour te voir jouer sur ce banc vient s’asseoir,
Pâle, avec les cheveux qu’on rêve à sa Chimère
Et qu’on dirait blondis aux étoiles du soir.
Viens là, petit enfant, donne ta lèvre rose,
Donne tes grands yeux bleus et tes cheveux frisés ;
Je leur ferai porter un fardeau de baisers,
Afin que, retourné près d’Elle à la nuit close,
Quand tes bras sur son cou viendront se refermer,
Elle trouve à ta lèvre et sur ta chevelure
Quelque chose d’ardent ainsi qu’une brûlure !
Quelque chose de doux comme un besoin d’aimer !
Alors elle dira, frissonnante et troublée
Par cet appel d’amour dont son coeur se défend,
Prenant tous mes baisers sur ta tête bouclée :
« Qu’est-ce que je sens donc au front de mon enfant ? »
Armenie
le 03-06-2025 à 14:39:08
magnifique imag"s
Menu impression
Montrer les commentaires
Cacher les commentaires
Imprimer
Retour au blog
Commentaires
Poème
Un soir d’hiver, il était un oiseau.
La nuit tombée, et ma fenêtre, ouverte.
Il entra.
Dans la chambre, il faisait bon et doux, et la lampe éclairait, comme il convient
qu’éclaire une lampe, quand vient la nuit, et qu’il fait froid dehors.
Il faisait nuit, il faisait froid.
Dehors.
L’oiseau parlait oiseau et moi humain ; point n’est besoin de se comprendre pour parler,
ni de parler pour se comprendre. Au fil des jours, s’apprivoisant.
Le plus souvent lors d’une promenade, chacun heureux d’une présence.
Chacun pensant à l’autre, moi dans ma tête humaine, lui dans la sienne.
Un jour, l’oiseau me parla de sa vie ; moi de la mienne.
Je sus qu’il avait des enfants, et un mari.
Alors l’appelai « Elle ». Et elle « Lui ».
Ainsi sommes-nous devenus. « Elle » et « Lui ».
Nous retrouvant à heure fixe.
Tous les jours.
Puis nous quittant à heure fixe ; cela facilite grandement les échanges.
Je n’ai pas eu à apprendre l’heure en langue oiseau, ni Elle, en humain.
Ainsi tissant nos relations ; comme en un nid ; sans doute
aime-t-elle un compagnon humain, moi une oiseau. Le plus souvent, nous suffit le silence.
Au fil des ans, ma relation est devenue profonde et douce en sa présence, profonde et douloureuse,
elle partie. N’ayant ni l’un ni l’autre appris : elle, le langage des hommes, moi le sien.
De ce fait, ne sachant pas vraiment si elle ressent de même. Cependant, je la vois sourire.
Pour Elle, qui se contente de m’accompagner sur les sentiers, cela suffit.
Je crois.
Nous apprenons. Un peu de mon passé pour Elle, un peu du sien, pour moi.
J’ignore quelles conclusions elle en tire, ni même s’il y a lieu d’en tirer des conclusions.
Pour moi, j’en ai déduit que je l’aimais.
Cet oiseau qui entra dans ma vie, un jour.
Cet humain qui entra dans la sienne. Le même.
Et la fenêtre que je ferme, quand il fait froid dehors,
que la nuit tombe.
magnifique tres joliii article mon amour (l) joliiiii péme ossi
je t'aimeeeeeeeeeeeeeee (l) ma ptite femme d'amour always (l) à moi
poeme
Accours, petit enfant dont j’adore la mère
Qui pour te voir jouer sur ce banc vient s’asseoir,
Pâle, avec les cheveux qu’on rêve à sa Chimère
Et qu’on dirait blondis aux étoiles du soir.
Viens là, petit enfant, donne ta lèvre rose,
Donne tes grands yeux bleus et tes cheveux frisés ;
Je leur ferai porter un fardeau de baisers,
Afin que, retourné près d’Elle à la nuit close,
Quand tes bras sur son cou viendront se refermer,
Elle trouve à ta lèvre et sur ta chevelure
Quelque chose d’ardent ainsi qu’une brûlure !
Quelque chose de doux comme un besoin d’aimer !
Alors elle dira, frissonnante et troublée
Par cet appel d’amour dont son coeur se défend,
Prenant tous mes baisers sur ta tête bouclée :
« Qu’est-ce que je sens donc au front de mon enfant ? »
magnifique imag"s