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Titre du blog :
village
Auteur :
Armenie
Date de création :
18-03-2025
posté le 30-03-2025 à 20:15:45
Corsaire
Commentaires
Armenie
le 31-03-2025 à 11:02:46
bernardnowman
le 31-03-2025 à 10:56:07
magnifique article et poéme mon amour (l)
je t'aimeeeeeeeeeee (l) ma chouchounette d'amour (l) à moi
lionel71300
le 31-03-2025 à 08:02:57
superbes images bisou arménie bon lundi
Armenie
le 30-03-2025 à 20:39:35
Sur la mer étaient trois navires
Trois grands mâts voguant sur Iroise
Je voyais de loin leur dérive
Voiles rouillées sur l' pont du rail
Ils barraient en avant sur l' Four
Veilleur des nuits pas toujours calmes
Ils traçaient leurs sillons de plumes
Quilles plongées dans l'eau de glace
Était-ce voiles ou facéties
Méprises ou illusions du vent
Trois yeux de nacre en boutonnière
Porteurs des craintes ou des espoirs
Ils agitaient leurs queues d' comète
Sur les volants d' leur voie lactée
Aux aguets des nœuds et des feux
Sur la herse des copeaux de jais
J'aurais voulu toucher leurs proues
M'approcher des mâts de misaine
Apercevoir les capitaines
Aux gueules burinées de remouds
Mais l'ombre a gommé la vision
Des trois navires noyés de larmes
Sur l'encorbellement des vagues
Le mirage a mis cap au large
Armenie
le 30-03-2025 à 20:22:38
La mer chante parfois que de fiers équipages
Allaient traquer l'anglois et même l'hispanique
Par dela l'océan sur de lointains rivages
Plus loin que l'orénoque, que les deux amériques
Ces hommes loyaux et droits défendaient la couronne
La Perouze, Robert Surcouf, Dugay Trouin,
Les grands corsaires allèrent jusqu'à Vérone
Hisser la fleur de lys au faîte des brigantins
Parfois leurs nefs croisaient le noir pavillon
Des infâmes pirates, ces charognards amers
Qui toutes voiles dehors, poussés par l'aiguillon
De l'or, semblaient mandés par les dieux des enfers…
Le granit gémit sous l'éclat meurtrier
Mais l’ altière cité jamais ne fut soumise,
Les grosses bouches à feu , les arbalétriers
N'en vinrent point à bout , et elle ne fut pas prise
Parfois le vent du sud semble porter nouvelle
De nefs irisées , d'hommes partis au loin
Qui ne revirent jamais la fière citadelle
Et dorment sous les flots bleus, loin du port malouin
L’onde chargée d'écume lèche la ville calme,
Depuis longtemps déjà les canons se sont tûs
Nulle ombre menaçante n'afflige la belle dame
Le clapotis des eaux berce ses disparus
L'antique forteresse semble arrêter le temps
La gloire des marins, portée par les étoiles
Illumine les nuits , montant au firmament
Le hâlo de la lune danse tel un long voile
L'âme des grands corsaires veille sur Saint Malo
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magnifique article et poéme mon amour (l)
je t'aimeeeeeeeeeee (l) ma chouchounette d'amour (l) à moi
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Sur la mer étaient trois navires
Trois grands mâts voguant sur Iroise
Je voyais de loin leur dérive
Voiles rouillées sur l' pont du rail
Ils barraient en avant sur l' Four
Veilleur des nuits pas toujours calmes
Ils traçaient leurs sillons de plumes
Quilles plongées dans l'eau de glace
Était-ce voiles ou facéties
Méprises ou illusions du vent
Trois yeux de nacre en boutonnière
Porteurs des craintes ou des espoirs
Ils agitaient leurs queues d' comète
Sur les volants d' leur voie lactée
Aux aguets des nœuds et des feux
Sur la herse des copeaux de jais
J'aurais voulu toucher leurs proues
M'approcher des mâts de misaine
Apercevoir les capitaines
Aux gueules burinées de remouds
Mais l'ombre a gommé la vision
Des trois navires noyés de larmes
Sur l'encorbellement des vagues
Le mirage a mis cap au large
La mer chante parfois que de fiers équipages
Allaient traquer l'anglois et même l'hispanique
Par dela l'océan sur de lointains rivages
Plus loin que l'orénoque, que les deux amériques
Ces hommes loyaux et droits défendaient la couronne
La Perouze, Robert Surcouf, Dugay Trouin,
Les grands corsaires allèrent jusqu'à Vérone
Hisser la fleur de lys au faîte des brigantins
Parfois leurs nefs croisaient le noir pavillon
Des infâmes pirates, ces charognards amers
Qui toutes voiles dehors, poussés par l'aiguillon
De l'or, semblaient mandés par les dieux des enfers…
Le granit gémit sous l'éclat meurtrier
Mais l’ altière cité jamais ne fut soumise,
Les grosses bouches à feu , les arbalétriers
N'en vinrent point à bout , et elle ne fut pas prise
Parfois le vent du sud semble porter nouvelle
De nefs irisées , d'hommes partis au loin
Qui ne revirent jamais la fière citadelle
Et dorment sous les flots bleus, loin du port malouin
L’onde chargée d'écume lèche la ville calme,
Depuis longtemps déjà les canons se sont tûs
Nulle ombre menaçante n'afflige la belle dame
Le clapotis des eaux berce ses disparus
L'antique forteresse semble arrêter le temps
La gloire des marins, portée par les étoiles
Illumine les nuits , montant au firmament
Le hâlo de la lune danse tel un long voile
L'âme des grands corsaires veille sur Saint Malo